Club de montagne de Labarthe sur Lèze, affilié au Club Alpin Français.
Randonnée
Les crêtes de Cournudères remplacent les étangs de Liat initialement prévu par manque d’enneigement
Terrain lessivé au-dessous de 1800 m, risque marqué d’avalanche au-dessus de 2000 m, la sortie ski de randonnée à l’étang de Liat s’est transformée en sortie randonnée sur les pentes débonnaires qui amènent aux crêtes de Cournudère en partant du col du Portet d’Aspet.
Nous sommes huit.
Nous nous garons au col du Portet d’Aspet (1069 m) 9h00 : nous nous élançons plein nord dans la douceur à laquelle nous sommes désormais bien habitués cette saison. Pas de difficulté d’itinéraire, le balisage jaune nous porte rapidement au col (1479 m). Le vent nous invite à nous couvrir de nos coupe-vent.
Nous voici sur les crêtes, frontière entre Ariège et Haute Garonne, à apprécier la vue tous azimuts que nous offre ce belvédère. La sortie tourne à la balade ; Tuc de Haurade (1554 m), Cap des Tèches (1576 m), pas de l’âne (1509m) sont ainsi traversés sans même nous en rendre compte. S’ensuivent le Tuc de Tucol (1579 m) qui s’avèrera notre point le plus haut de la journée, le trou de l’église (1494 m) et le sommet de Cornudère (1561 m), point de départ des parapentistes. Effectivement, la configuration du terrain s’y prête à merveille avec une esplanade dégagée permettant de prendre l’élan nécessaire à l’envol. Une petite manche à air en bon état témoigne de l’activité régulièrement pratiquée en ce lieu.
Nous quittons à regret notre point de vue pour nous engager dans la forêt, aux abords d’un gouffre, tandis que l’altitude de la crête décroît de façon sensible, permettant à la végétation de prospérer à l’abri du vent. Midi a sonné aux clochers des villages alentours. Nos estomacs commencent à vouloir dicter leur loi. Nous décidons de continuer notre circuit jusqu’à atteindre une petite clairière. 12h45 : le pique-nique tant attendu nous gratifie d’une vue émouvante sur les seigneurs du secteur. Plein sud, sa majesté encapuchonnée, le Maubermé. Nous identifions le Tartereau, le Serre-Haute et le Crabère au second plan au sud-ouest, le premier plan étant occupé entre autres par la Calabasse et le Cap de Gauch, la Mail de Bulard au Sud-Est.
Nous paressons ainsi une heure puis repartons en traversant une parcelle de coupe pour aboutir à une piste forestière si stabilisée qu’elle en est quasiment prête à être goudronnée. Le terrain est certes facile, en tout cas moins agréable que la crête quand bien même le balcon. Nous cherchons à nous en échapper mais nous nous apercevons vite que le chemin testé ne nous mène pas à l’endroit souhaité. Demi-tour pour une remontée de 50 m et … à nouveau notre piste préférée ! Elle se termine en lacets pour rejoindre le col.
L’occasion se présente : maintenant ou jamais. Nous optons pour un hors sentier libérateur, coupant ces lacets en descendant à tombeau ouvert.
16h00 pile aux voitures pour 900 m de dénivelé et 7 heures tout compris. Il est temps d’aller nous ravitailler à la petite auberge en contrebas du village de Portet d’Aspet. L’accueil y est franchement sympathique et nous terminons gaillardement cette belle journée avec de la galette maison avant que de rentrer sur Labarthe.
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